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Récépissé N° : 910/MATS-SG-APA-PC


Demande de fonds pour le lancement du projet « LUMIERE »

juillet 2015


1.  INTRODUCTION :

Le Togo est confronté à de nombreux obstacles portant entrave à son évolution pour l’atteinte des résultats de l’objectif 2 du millénaire pour le développement (OMD) relatif à l’universalisation de l’éducation. En effet le pays connait une forte pression démographique avec des conditions socio-économiques déplorables et un taux moyen d’achèvement du cours primaire de l’ordre de 76,9% en 2011.

En vue de remédier à cette situation, différents travaux de diagnostics ont été réalisés dans le système éducatif et un plan d’action national pour une éducation pour tous au Togo a été élaboré et adopté par le gouvernement togolais. Malheureusement, dans la réalisation de ce plan, on a constaté que tous les aspects de l’éducation et beaucoup de contraintes socio-économiques n’ont pas été pris en compte. En effet de fortes disparités sociales sont observées au détriment des pauvres, des ruraux et des filles dans leur scolarisation : les pauvres sont en retrait par rapport aux riches, les ruraux le sont par rapport aux urbains et les filles le sont par rapport aux garçons.

Ces constats ont rendu nécessaire l’élaboration d’une nouvelle politique et d’une stratégie globale pour la mise en œuvre de dispositions pertinentes de la constitution togolaise, des lois d’orientation de l’éducation, des orientations majeures du document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), des engagements du Togo en faveur de l’éducation pour tous (EPT) et plus précisément de l’universalisation de l’enseignement primaire (OMD, Objectif N°2). La nouvelle politique vise aussi à mettre sur le même canevas tous les partenaires de développement qui s’investissent dans le secteur de l’éducation pour une synergie dans l’action.

Le Club des Enfants du Monde (CEM) à travers le présent projet Lumière, veut s’inscrire dans la nouvelle politique et plan stratégique de l’éducation du gouvernement Togolais. Il se donne pour tâche d’agir sur les facteurs socio-économiques et culturels afin de créer les conditions favorables à l’accès, au maintien et à la réussite scolaire des élèves, surtout celle des filles à l’école, dans la préfecture de Tône. Pour parvenir à ses fins, le CEM compte entreprendre des actions, entre autres : la mobilisation communautaire, la revitalisation du système d’éducation, la contribution à la réduction des risques de violence envers les enfants, aussi bien en milieu scolaire que dans les ménages.



2.  LE CLUB DES ENFANTS DU  MONDE

 

Le Club des Enfants du Monde a été créé le 1er février 1992 à l’initiative de trente cinq (35) membres fondateurs dont vingt (20) hommes et quinze (15) femmes qui ont voulu consacrer un peu de leur temps et/ou ressources aux services des enfants en situation difficile. Il a été enregistré le 15 octobre 1993 sous le Numéro : 910/MATS-APA-PC comme une organisation non gouvernementale à but non lucratif.

Le CEM a pour mission la « Promotion des Droits de l’Enfant à travers l’Education, la Santé et la Protection de l’environnement.

De 1995 à 2005, le CEM, en partenariat avec CARE Internationale au Togo encore dénommée CARE-Togo, a conçu et exécuté un projet éducatif intitulé « Projet STAR » (Student Tutoring for Achievement and Retention).


Les objectifs  généraux de ce projet consistaient à accroitre les taux de performance académique et le maintien des filles en difficultés scolaires, inscrites dans  onze (11) écoles primaires dont sept (07) en zone urbaine (quartier Ablogamé à Lomé) et quatre (04) en milieu rural (dans la Région Maritime).


A travers l’exécution du Projet STAR, Le Club des Enfants du Monde a vu ses capacités  institutionnelles renforcées et il a acquis de l’expérience en matière de partenariat avec CARE-Togo. Plusieurs activités ont été réalisées dans le domaine de la formation :

 


Les différentes évaluations11 Rapport des évaluations 1998,2000 et 2005 du projet, effectuées en 1998, 2000 et 2005 ont permis d’apprécier globalement les résultats et les effets obtenus. Les impacts ont été très appréciés, comme entre autres :

 

 



3.  PRESENTATION DU PROJET « LUMIERE »

 

    1. Contexte et conditions locales


Le Togo est un pays à faible revenu situé sur la côte Ouest- Africaine. Il a une superficie de 56 000 km2 pour une population estimée en 2010 à 6 200 000 habitants et un taux de croissance de 2,4 %22 Recensement de la population 2010


L’indice de pauvreté qui lui est de 58,7% en moyenne, sur le plan national, est de 90,5 % dans la Région des Savanes. L’extrême pauvreté est passée de 28,6 % en 2006 à  30,4 % en 2011 ; dans la même période en zone rurale, cette extrême pauvreté est passée de 38,8% à 43,4%33 Profil de pauvreté au Togo, PNUD 2013.

 Dans le domaine de l’éducation, le taux de scolarisation est passé de 67% en 1990 à 81,8% en 2011 avec une évolution en dents de scie (exemples : 76,2% en 2000 et 73,4% en 2006 et 81,8% en 2011). Le taux d’achèvement du cycle primaire, au cours de la même période, est passé de 38,7% à 76,9% malgré un taux de redoublement deux fois supérieurs à celui observé dans les autres pays de la sous-région ouest-africaine. Suivant une documentation digne de foi, le taux d’achèvement du Primaire pour les filles est de 69.7% contre 81.2% pour les garçons en 2011.44 Atout femme République Togolaise du 31 juillet 2014  


Il faut souligner aussi un autre paramètre non négligeable, le taux d’abandon dans le primaire qui est de 11%, faisant des enfants exclus précocement du système éducatif, des enfants de rue exposés à toutes formes de violences condamnables. Le nombre d’enfants en âge scolarisable (6-11 ans) qui était de 992 000 au dernier recensement en 2010 est estimé aujourd’hui à plus de 1 300 000 individus.


Il faut toutefois reconnaitre que des efforts ont été consentis par l’Etat avec l’assistance des partenaires en développement pour assurer une éducation de base pour tous. C’est ainsi que la gratuité de l’école fut décrétée en 2008 et la création des écoles d’initiative locale (EDIL) ont été encouragée sur toute l’étendue du territoire togolais.


La préfecture de Tône est l’avant dernière préfecture de l’extrémité nord du pays. Elle est limitée au Nord par la Préfecture de Cinkassé, au Sud par la préfecture de Tandjoare, à l’Est par la préfecture de Kpendjal et à l’Ouest par le Ghana. Elle couvre une superficie de 1 222 km2 avec une population de 286 479 habitants dont 137 598 d’hommes soit 48% et 148 881 de femmes soit 52% pour une densité moyenne de 234 d’habitants au km2.

La population de la préfecture est majoritairement rurale (228 408 de ruraux contre 88 071 d’urbains). C’est une population en pleine croissance démographique. Le taux de croissance dans la Région des savanes qui est de 3,18% est supérieur à la moyenne nationale (2,4 %.). Le chef-lieu de Tône est Dapaong, une ville importante jouant en même temps le rôle de chef-lieu de région. La préfecture est constituée de 273 villages organisés en 18 cantons. La pression démographique se présente comme un élément aggravant du contexte socio-économique local.

La préfecture de Tône est l’illustration des tristes réalités du système éducatif togolais. Elle est l’une des moins scolarisée des cinq (05) préfectures que compte la Région des Savanes (Tône, Oti, Cinkasse, Tandjoare et Kpendjal) avec les caractéristiques suivantes (source : DRES

Les principaux facteurs qui concourent à ces tristes réalités sont essentiellement les suivants :

 

La combinaison de tous ces facteurs porte un coup sérieux à l'inscription des enfants, dont les filles en particulier à l'école primaire. La situation des enfants en milieu rural est davantage à déplorer comparativement à ceux des milieux urbains et encore accentuée dans la Région des Savanes reconnue comme la plus démunie.

 

    1. Justification


L’éducation est un facteur stratégique pour le développement économique et social d’un pays. Aucun pays ou aucune région du monde n’atteint de hauts niveaux de développement économique et social sans investir dans l’éducation de base, dite universelle. Il faut aussi noter que l’amélioration de l’éducation des filles a beaucoup d’impact significatif sur le développement d’un pays, en général, au même titre que celle des garçons dans les mêmes dispositions.


L’impact de l’éducation des enfants, en général, dont celle des filles en particulier, a beaucoup d’avantages aboutissant à :

-  L’augmentation des sources de revenus des ménages ;

-  La planification familiale (réduction de la fécondité) dans les foyers ;

- La réduction de la mortalité infantile et l’augmentation de l’espérance de vie ;


En d’autres termes, l’amélioration des performances des filles à l’école constitue une stratégie très intéressante pour améliorer les impacts de développement. Par conséquent, non seulement le projet Lumière mettra l’accent sur l’augmentation des taux d’accès, taux de maintien et taux de réussite des enfants à l’école, mais aussi sur celui des niveaux d’éducation pour avoir beaucoup d’impacts positifs et bénéfices à long-terme, dans le secteur économique et social de la région.

  

    1. Bénéficiaires


3.3.1.  Bénéficiaires Directes :


3.3.2.  Bénéficiaires Indirects :

  


4.  OBJECTIFS DU PROJET

  

    1. Objectif global :

L’objectif global du projet est de promouvoir la scolarisation des enfants en général et celle des filles en particulier dans la Préfecture de Tône / Région des Savanes au Togo.

    1. Objectifs spécifiques :

Contribuer à la réduction des risques de violence envers les enfants dans les communautés et surtout en milieu scolaire.


5.  ACTIVITES PRINCIPALES


Les Activités principales inscrites dans la réalisation de ce projet sont entre autres :

 


6.  RESULTATS ATTENDUS


Trois résultats clés sont attendus et s’inscrivent dans les trois axes d’action du projet :

Dans le cadre de la mobilisation communautaire :


Résultat 1 : Les communautés mobilisées, en collaboration avec les autorités locales, entreprennent à satisfaction des initiatives en faveur de la protection et de la promotion des enfants dans leurs milieux.

Indicateurs Résultat 1 :

Dans le cadre de la revitalisation du système éducatif :


Résultat 2 : Le système d'éducation offre une approche attrayante, appropriée et efficace ainsi que des compétences de vie et autres services utiles favorables à l’épanouissement des enfants dans les communautés cibles.

Indicateurs Résultat 2 :

Dans le cadre de la contribution à la réduction des risques de violence envers les enfants :


Résultat 3 : La coordination des efforts pour la protection et la promotion des enfants dont celle des filles en particulier dans la préfecture de Tône est effective par le renforcement du partenariat, l’adoption et l’application d’outils efficaces.

Indicateurs Résultat 3 :


7.  STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

Les solutions aux problèmes de scolarisation des enfants dans la Région des Savanes s’énoncent comme des réponses appropriées aux différents facteurs mentionnés. Le Club des Enfants du Monde reconnaît qu’une contribution efficace à la promotion et à la protection des enfants exige un effort intégré d’un certain nombre de fronts.

Le projet Lumière compte s’appuyer sur trois piliers principaux en exploitant, à cet effet ses avantages comparatifs afin de faire usage d’une stratégie originale pour faciliter et renforcer la collaboration entre acteurs majeurs :


7.1.   Pour la Mobilisation communautaire


La stratégie s’appuie sur la mobilisation des communautés à travers la sensibilisation et la formation de groupes spécifiques afin de leur donner pouvoir de comprendre l’importance de la scolarisation des enfants et de prendre des mesures appropriées pour la garantir à tous les enfants sans sélection. Il s’agit de campagnes d’Information, d’Education et de Communication (IEC) sur les droits de l’enfant en faveurs des parents ou tuteurs.


Le Club des Enfants du Monde soutient que les communautés doivent jouer un rôle central ainsi que les enfants eux-mêmes un rôle de premier plan afin qu’ils réalisent que la scolarisation milite à la réalisation de leurs droits et intérêts.

 

Le projet « Lumière » utilisera des méthodes telles que la communication d’Enfant à Enfant (Child to child) et des clubs de sensibilisation de parents, deux méthodes s’inscrivant dans un programme d’entraide académique entre pairs.


7.2.  Revitalisation du système d’éducation


Dans le système d’éducation, le point central sera de travailler avec tous les partenaires locaux particulièrement les communautés elles-mêmes pour augmenter l’inscription et la rétention à l’école des enfants dont les filles en particulier. Club des Enfants du Monde espère rendre les écoles plus attrayantes aux enfants par :

  


7.3.  Contribution à la réduction des risques de violence envers les enfants


Les violences envers les enfants marquent négativement ces derniers, parfois même  toute leur vie et font que certains deviennent des cas sociaux s’ils ne sont pas vite récupérés, acceptés, aimés et considérés. Les enfants sont l’avenir des nations : ils doivent donc être entourés d’affection afin de faire d’eux des relèves dignes. Tout doit donc être mis en œuvre pour créer autour d’eux les conditions favorables à leur épanouissement sur tous les plans.


Pour arriver à ces fins, un accent particulier doit être mis sur une bonne discipline non violente, un comportement non discriminatoire dans les écoles et dans les maisons, une cohésion sociale dans les communautés afin de favoriser le maintien et la réussite scolaire des enfants.


Le  projet agira donc sur les facteurs de risque à travers :

  


8.  ANALYSE DE QUESTIONS TRANSVERSALES


La pertinence de l’insertion des questions transversales dans le programme s’explique par le besoin impératif de créer des conditions idéales pouvant concourir à la réalisation complète de la personnalité de l’enfant : édifier un individu responsable.


Entres autres questions importantes, il s’agira surtout d’amener les enfants non seulement à avoir des connaissances sur divers thèmes de vie mais aussi et surtout avoir leur adhésion/appropriation de bonnes pratiques de vie.  Il s’agit essentiellement de questions relatives à :

  


Ces questions transversales lorsqu’elles seront abordées permettront aux enfants en milieu scolaire de :

  

 

9.  SUIVI ET EVALUATION DU PROJET


Le premier outil de suivi-évaluation est le cadre logique du projet. Un Plan opérationnel de projet et des plans annuels subdivisés en plans trimestriels seront développés pour affiner le suivi quotidien du projet. Ces plans seront accompagnés de budgets respectifs en vue de mieux suivre la gestion des ressources financières du projet.


Pour assurer l’évaluation du projet, deux types d’évaluations seront développés : l’évaluation formative et l’évaluation sommative.


L’évaluation formative permettra de contrôler à chaque moment l’exécution du projet à travers chacun des programmes mis en œuvre. A cet effet les structures prévues sont les suivantes : les COGES, les cercles de recherche-action, les inspections pédagogiques, la coordination et la supervision des activités du projet.


Les visites donneront lieu à la production de supports dans lesquels seront consignées les diverses observations concernant le déroulement du projet.


L’évaluation sommative se déroulera en deux étapes : évaluation a mi-parcours et l’évaluation finale du projet. L’évaluation à mi-parcours interviendra au milieu de l’exécution du projet. Elle permettra de prendre les décisions nécessaires pour des réajustements stratégiques éventuels.


Les rapports de visite, les rapports d’évaluation formative et sommative constituent autant de moyens de contrôle de l’exécution du projet.


10.  LES  BESOINS  EN RESSOURCES  

  


Le projet impliquera Le Club Enfants du Monde, le staff administratif dont un Administrateur chargé des finances et du secrétariat, un Coordonnateur de projet, 1 Psychologue, 1 juriste et 18 animateurs de zones (cantons) dont les responsabilités sont décrites ci-dessous :


Le Président CEM :


Il est chargé de veiller à la mise en œuvre du projet en vue d’une bonne réussite du projet. A ce titre Il supervise le travail du staff administratif et technique et est le premier répondant auprès des partenaires financiers.


Un Coordonnateur :


Il sera chargé de la coordination, du suivi et de l’évaluation du projet ; à ce titre il sera le responsable de l’exécution des activités du projet ;


Un (e) Secrétaire-comptable :


Chargé de la gestion administrative et financière des fonds alloués au projet et du secrétariat. Il ou elle est responsable de l’enregistrement comptable des pièces, du règlement des factures, de l’état de rapprochement bancaire, de l’archivage des pièces et de l’élaboration des rapports financiers mensuel, trimestriel, semestriel et annuel et coordonnera les activités d’audit externe ;


Un Psychologue :


Responsable de l’écoute des enfants, il prodiguera des conseils et sera chargé de la prise en charge de chaque enfant victime de violence, d’exploitation, d’abus et de négligence. Il jouera un rôle clé dans le développement de l’équilibre de chaque enfant.


Un juriste :


Chargé de la prise en charge juridique des enfants victimes (saisine de la justice et suivi des dossiers, conseil juridique).


Des animateurs :


Sont des éléments moteurs de ce projet. Ils sont sur le terrain pour sensibiliser les parents, les enfants, les enseignants, les leaders communautaires sur les risques et les conséquences liées à la violence à l’endroit des enfants et l’importance d’offrir une éducation à tous les enfants en âge scolaire. Ils aideront les enfants et les enseignants dans la mise en place des groupes d’entraide. Ils sont également chargés des visites domiciliaires et des médiations familiales. Enfin ils seront chargés de la supervision de la mise en œuvre des AGR faites par les mères tutrices.


Les consultants :

Lorsque les circonstances l’exigent, le CEM fera appel à des personnes ressources extérieures telles que les facilitateurs et consultants pour la réalisation des études de base, des formations de renforcements des capacités des bénéficiaires directs et indirects de même que les évaluations.


Un personnel d’appui :

Composé de chauffeur, gardien, agent d’entretien et coursier



Les ressources matérielles :

  

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